1528, Hernan Cortes rapporte du Mexique la boisson appelée chocolat en Europe. Elle séduit tout d’abord l’Espagne avant de conquérir le vieux continent. Et ce n’est que bien plus tard qu’il sera dégusté sous forme solide, en 1674 à Londres. Jusqu’au XVIIIe siècle le chocolat n’est dégusté que dans la haute société, seules les classes sociales les plus favorisées ayant accès à ce met de luxe. Il faudra attendre le XIXème siècle avant qu’il ne se démocratise grâce à la naissance de l’industrie chocolatière. En effet, celle-ci a permis une réduction très importante des couts de production, rendant ainsi le chocolat plus accessible. On constate par la suite une floraison d’usines chocolatières : aux Pays Bas en 1815, en France en 1825 et en Suisse en 1826.
L’Europe ne se passe pas de chocolat
Encore aujourd’hui, l’Europe est l’un des plus gros consommateurs de chocolat dans le monde et l’un des plus gros importateur de fèves de cacao (1,2 millions de tonnes par an). Cependant, nous constatons que les tendances sont différentes selon les pays : les recettes et les goûts variant selon le climat et les traditions.En effet, alors que les français préfèrent le chocolat noir, fort en cacao, les britanniques choisissent plutôt des spécialités à base de caramel ou de menthe enrobées de chocolat au lait. Pour les Allemands, le chocolat devra être plus sucré et onctueux. Ce qui signifie : autant de préférences que de lignes de production.
Des nouvelles réjouissantes pour le marché des machines industrielles
Mais l’Europe n’est pas seule à être friande de chocolat: les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Corée) se réveillent et connaissent une progression rapide de leur consommation de chocolat. La Russie par exemple enregistre une progression de plus de 30% en cinq ans et c’est encore un petit consommateur avec en moyenne 3 kilos de chocolat par an et par personne. L’industrie chocolatière ne semble donc pas en mauvaise posture. Le chocolatier Lindt a d’ailleurs annoncé un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros pour l’année 2012, conforme aux prévisions, soit 7,3% de plus qu’en 2011. Il semblerait donc judicieux de perdurer dans l’univers du chocolat. D ’autant plus que le marché des machines d’occasion propose aux industriels des machines très performantes et à moindre coût. En effet, on retrouve des machines très spécialisées parmi les machines de production de chocolat d’occasion comme des lignes complètes pour tablettes de chocolat d’occasion.
