Qualitel travaille, en association avec le DHUP (une annexe du ministère de l’écologie), sur la mise en place d’une norme visant à qualifier l’isolation phonique des logements. On parle en effet beaucoup de l’isolation thermique des logements mais, en revanche, l’isolation phonique est souvent mise de côté… Alors que c’est également un point important à connaître avant d’emménager dans une nouvelle habitation.
Un classement de A à D
Les logements qui auront la meilleure isolation phonique auront la note A, les plus mauvais se verront attribuer la note D.
Les différents critères retenus pour établir ce classement
Les bruits aériens extérieurs : tous les bruits qui proviennent de l’extérieur du logement. Le trafic routier, ferroviaire et aérien par exemple.
Les bruits d’équipements : tous les bruits qui peuvent être causés par les parois du logement. Ces dernières peuvent en effet vibrer, et faire du bruit, à cause d’un ascenseur ou d’une mauvaise robinetterie par exemple.
Les bruits d’impact : tous les bruits qui peuvent être causés par des impacts sur le sol. Bien entendu, les sols en parquet sont généralement plus bruyants.
La réverbération des circulations communes : les témoignages des voisins sont ici recueillis pour savoir si les parties communes (d’un immeuble par exemple) sont ou non bruyantes.
Les bruits aériens intérieurs : ce critère vise à mesurer la propagation des bruits causés au sein même du logement. Des bruits causés par un poste TV par exemple.
Quelques conseils de base
Vous pouvez faire des travaux pour améliorer l’isolation phonique de votre logement. Vous pouvez, par exemple, faire installer de nouvelles fenêtres qui seront plus isolantes que les précédentes et qui « filtreront » mieux les bruits qui peuvent provenir de l’extérieur.
Vous pouvez aussi changer votre porte d’entrée. Comme les fenêtres, la porte d’entrée est un élément qui permet de filtrer les bruits qui proviennent de l’extérieur.
