Les outils les plus banals constituent les caisses à outils des agents des bâtiments et travaux publics, mais il existe des dispositifs beaucoup plus complexes destinés à remplir des tâches d’exploration comme il était impossible d’en effectuer par le passé. Combinant des techniques informatiques et de la technologie vidéo, le vidéoscope, outil high-tech, fait son apparition aux côtés des tournevis et des marteaux…
Vidéoscope : une caméra, un câble et un écran vidéo
L’endoscope médical, dont le vidéoscope est le pendant industriel, fut une révolution lorsqu’il fit son apparition de manière importante voilà une cinquantaine d’années. Il allait permettre aux médecins d’inspecter des organes du corps humain sans pour autant être obligé de pratiquer une incision.
Le vidéoscope a la même fonction : scruter des zones inaccessibles en opérant un contrôle non destructif. Voici son principe de fonctionnement : une caméra miniature (5,5mm de diamètre pour les plus étroites) est reliée à un câble lui-même rattaché à un écran vidéo. Le vidéoscope est introduit dans la zone à observer (cavités, canalisations, conduites d’eau ou de gaz, faux-plafond, moteurs de voitures, pots d’échappement….) et peut cheminer tout au long de l’excavation en captant des images restituées sur l’écran vidéo resté près de l’opérateur. Celui pilote le trajet de sa caméra et peut inspecter la zone objet de l’exploration dans le but de déceler un défaut, une fuite, ou retrouver un objet perdu.
Ce vidéoscope possède également un équivalent pour les métiers de la mer, se transformant en caméra étanche pour inspecter les coques de bateaux, surveiller un groupe de plongeurs ou simplement, faire de la photographie sous-marine tout en restant en surface.
Le vidéoscope est véritablement un outil sollicité dans beaucoup de domaines dans des applications multiples.
