L’endoscope industriel s’est installé progressivement dans de nombreux métiers où ses compétences en matière d’observation dans des lieux exigus ont retenues toute l’attention.
Le principe de l’endoscope, qui continue néanmoins à s’améliorer au fur et à mesure des innovations technologiques qui lui sont apportées, reste d’une simplicité déconcertante : une caméra si étroite qu’elle peut s’insinuer dans des endroits inaccessibles à l’oeil humain renvoie les images qu’elle prend sur un écran vidéo relié par un câble. L’opérateur dirige sa caméra avec une télécommande tout en observant la zone inspectée sur l’écran vidéo. Dans la plupart des systèmes, le film de la mission peut être sauvegardé pour être étudié plus tard ou simplement servir de preuves quant à la réalisation de la mission d’exploration.
Si les bâtiments et travaux publics ont rapidement adoptés ce dispositif high-tech, notamment pour tout ce qui concerne la plomberie (canalisation bouchée ou présentant une fuite) et l’électricité (détection de fil coupé ou autres problèmes dans un réseau complexe), d’autres corporations ont aussi vite compris quels pouvaient être les services rendus par un endoscope appelé aussi endoscope souple pour sa capacité à suivre les courbures d’un réseau étroit à l’aide de sa caméra flexible.
Cet endoscope souple a donc investi les métiers de la sécurité en devenant un outil précieux dans la détection de colis ou d’objets suspects dissimulés dans des endroits comme les faux-plafonds ou l’intérieur des cloisons, mais aussi dans la mécanique de précision qu’elle soit automobile (inspection de moteur ou de machines pouvant difficilement être démontées) ou avionique (diagnostic sur turbines et réacteurs).
L’endoscope continue d’infiltrer d’autres professions (inspection de coques de bateaux, surveillance ou exploration des fonds marins) et confirme sa position de dispositif high-tech au service du plus grand nombre.
