Vous vous levez le matin, tenez debout et marchez toute la journée sans même vous rendre compte qu’une machinerie très sophistiquée vous permet d’avoir cette position verticale. Mieux que cela, le système vestibulaire évalue et corrige en permanence cet équilibre. Sans ce dispositif complexe niché dans l’oreille interne, nous serions tous à quatre pattes, et quand ce système se dérègle, c’est la chute…
Système vestibulaire : labyrinthique et complexe
Dame nature fait toujours bien les choses, et cet organe sensoriel, le système vestibulaire est un petit miracle d’ingéniosité et de précision.
Constitué de trois parties interdépendantes, le système vestibulaire comprend un labyrinthe dit « postérieur », un nerf et des noyaux encéphaliques.
Le labyrinthe du système vestibulaire est sans doute la partie la plus complexe avec des petits tubes appelés plus scientifiquement « tores » qui contiennent un liquide, l’endolymphe. Ces canaux se comportent comme un niveau de maçon, réagissant aux modifications d’assiettes et de la position de notre corps dans l’espace. Les informations de changement de position sont détectées par des capteurs situés sur les parois de ces canaux. Les indications de changement de posture sont envoyés au cerveau par l’intermédiaire du nerf portant le nom de nerf vestibulocochléaire.
Deux autres parties du labyrinthe entrent en jeu dans notre tenue à l’équilibre : l’utricule et la saccule regroupées sous le nom de système maculaire. Ce dernier contient des petits cristaux de carbone appelés otholites qui parfois laissent échapper des morceaux de concrétion, les otoconies. Cette perturbation entraîne alors chez l’être humain des pathologies liées au problème de l’équilibre comme la cinétose, dont l’autre nom résonne de manière familière à plusieurs millions de personnes en France, le mal des transports.
