
Quelle soit partielle ou totale, la thyroïdectomie inquiète et fait se poser nombre de questions aux personnes concernées. Située à la base du cou, la glande thyroïde fabrique en permanence des hormones qui déterminent notre humeur du moment. Parfois, des petites bosses apparaissent sur cette glande thyroïde. On appelle ces excroissances des nodules. Elles peuvent ne représenter aucun danger mais migrent parfois vers une version cancéreuse. Ces tumeurs empêchent en plus le bon fonctionnement de la glande thyroïde qui se met à fabriquer trop ou pas assez des hormones citées tout à l’heure. Si un simple traitement médical peut parfois venir à bout de ces tumeurs, une persistance des symptômes amènera le praticien à envisager une thyroïdectomie.
Thyroïdectomie partielle ou totale selon l’étendue de l’affection
Si une zone bien délimitée et identifiable de la thyroïde est touchée, une intervention partielle qui n’éliminera que la partie atteinte sera mise en pratique. Si l’ensemble de la glande thyroïde est concernée, une ablation totale de celle-ci sera envisagée.
Une intervention de thyroïdectomie ne nécessite que trois jours d’hospitalisation et le praticien vous conseillera deux semaines de convalescence par la suite. L’opération en elle-même dure deux heures. Le chirurgien désolidarise les vaisseaux sanguins qui alimentent la glande thyroïde en les nouant. La glande thyroïde peut ensuite être détachée en prenant soin de ne pas abîmer les glandes parathyroïdes qui se trouvent à proximité et qui entrent en jeu dans l’utilisation du calcium et du phosphore apportés par notre alimentation quotidienne, et en veillant à laisser intact les nerfs récurrents proches, qui permettent de faire bouger les cordes vocales.
Un traitement médical et un suivi particulier sont mis en place après l’intervention de thyroïdectomie.