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Hyères et son histoire

Publi du dimanche 10 novembre 2013
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Fort du Grand Langoustier à Hyeres Var

Parmi toutes les erreurs en circulation, la plus grossière est celle qui place la ville d’Hyères dans l’une des îles qui bordent son littoral. Il est évident que la rade où s’abritent tant de navires a faussé, par sa célébrité maritime, jusqu’à la réalité topographique.

La vérité est que les îles d’Hyères ne sont que des dépendances du territoire rural de la commune, et qu’il ne faut pas y aller chercher la flore hyéroise et ce climat bienveillant qui constituent les titres de la vallée aux prédilections des souffreteux.

Sous son aspect communal et administratif, Hyères offre cette particularité fort rare qu’il est à la fois chef-lieu de canton et le canton tout entier, sauf la commune de la Cran, qui depuis peu de temps s’est découpé un territoire dans celui d’Hyères. Les bois de Bormes et de Collobrières, le canton de Cuers, celui de Solliés-Pont et la Méditerranée circonscrivant un territoire dont l’étendue n’est peut-être surpassée que par les dimensions de celui d’Arles.

Qu’on se garde bien de conclure de l‘absence de communes autres que celles d’Hyères et de la Cran, à l’existence d’une sorte de désert rural qui envelopperait la ville. Et la preuve, c’est que la population disséminée dans la campagne, par villages, hameaux, écarts, fermes, villas, bastides et métairies, constitue numériquement un ensemble plus important que celui de la majorité des cantons français. La constitution du sol, la nature et les conditions de l’exploitation agricole, les nécessités de l’industrie, les tendances naturelles des habitants ont déterminé cet éparpillement, qui n’est que la continuation de l’état des choses au temps de la possession romaine.

Chapelle Saint-Blaise dite Tour des Templiers à Hyeres Var

Chapelle Saint-Blaise dite Tour des Templiers à Hyeres Var

Hyères n’est pas une de ces villes historiques sur lesquelles le passé rayonne au profit du présent. S’il eût eu la chance d’être choisi par le Vercingétorix pour servir de théâtre a la lutte suprême de la Gaule contre Jules César, ou si seulement il constituait un de ces problèmes que, de siècle en siècle, s’amusent à embrouiller les académies de province, pour savoir au juste où il convient de poser un écriteau laissé à l’aventure par les écrivains romains, Hyères serait célèbre. Son climat aurait depuis longtemps la réputation qu’il mérite, et la prose et les vers l’auraient célébré à l’envi.

Et cependant la cime de la montagne, dont le flanc méridional est occupé par la ville, se couronne des restes encore solides et considérables d’un château du moyen âge. Les vestiges d‘une commanderie de Templiers, des restes de remparts, entrecoupent et bordent la vieille ville et quelques ruines monastiques attestent encore l’importance de la petite cité provençale.

Origines antiques

Hyères a malheureusement perdu le fil de la tradition qui la rattache à une origine gallo-romaine ou phocéenne.

Quelques historiens supposent qu’au temps de la conquête romaine, Hyères était l’Olbia fondée par une colonie marseillaise : s’il suffisait de la signification du nom grec Olbia (Heureuse) , pour établir l’identité d’Hyères et de l’Olbia phocéenne, il n’y aurait qu’à s’incliner. Mais il faudrait quelque chose de plus, et c’est précisément ce qui manque. Qu’il ne reste plus rien de phocéen dans les vestiges ruinés qu’on trouve à Hyères, ce ne serait pas une raison ; car Marseille, Nice et Antibes, colonies phocéennes, ont a peine quelques certificats matériels d’origine. Le vrai motif pour douter, et l’on pourrait hardiment se servir de la négation au lieu du doute, c’est qu’une vague indication de Strabon, que rien ne vient étayer, est le seul pivot sur lequel les chercheurs nébuleux font tourner leur système. Strabon, quand il affirme, n’est pas toujours une autorité bien solide ; quand il équivoque ou indique par à peu près, on doit se tenir en défiance. Il n’est qu’un seul expédient pour retrouver sur le territoire d’Hyères l’Olbia grecque, c’est d’en faire la devancière d’une ville gallo-romaine détruite, on ne sait comment et a quelle époque, et qui s’appelait Pomponiana.

Cette ville de Pomponiana, échouée sur les sables du littoral hyérois, figure en toutes lettres dans l’itinéraire méditerranéen d’un auteur interprété bien ou mal, mais toujours accepté. C’est d’Antonin qu’il s’agit.

Antonin fait de cette Pomponiana une grande station destinée aux galères romaines, et tous les calculs postérieurs ont, en effet, abouti à une conclusion qui met hors de doute les précisions de l’itinéraire. Rien absolument ne contrecarre les versions qui font de Pomponiana la remplaçante gallo-romaine de l’Olbia phocéenne, ou qui l’en distinguent, en retrouvant Olbia dans le territoire de Léoube, sur le littoral de la rade, du côté du levant, et c‘est autant de gagné pour ceux qui, comme nous, après plusieurs autres, ne consentent pas a faire de l’Hyères moderne le remplaçant de l’Olbia de Strabon.

A toutes ces vraisemblances s’ajoute celle qu’on peut tirer des mobiles qui faisaient fonder des colonies par les Phocéens de Marseille. Tous les établissements des Massaliotés, sur les côtes de la Provence et de la Ligurie, étaient maritimes et commerciaux, ce qui s’explique de soi-même ; seule, Olbia, si on la confondait avec Hyères, aurait été une colonie agricole, exception qui ne serait pas facilement explicable.

La vraisemblance et la vérité sont qu’Hyères n’a dû commencer à exister qu’au temps de la conquête romaine, sous la forme originaire de beaucoup de villes secondaires, c’est-à-dire d’un Castrum.

Ce n’est pas a dire, pour cela, que Pomponiana et Olbia n’aient pas été entourées, dès leur création, d’une population rurale. Au contraire, leur existence l’implique. Le Castrum prouve encore mieux l’existence d’un pays habité et industrié, car, sans habitants à dominer ou à protéger, a quoi eût-il servi?

Autre indice : aux siècles les plus reculés du moyen âge, Hyères s’appelait Castrum Aræarum. Or, si l’on se donne la peine de remarquer que, pendant les premiers temps de la monarchie, et jusqu’à une époque fort avancée, le latin fut la langue officielle, il est tout naturel d’expliquer, par continuation, le nom que portait alors Hyères. La prépondérance, et partant la priorité du point militaire sont assez bien établies par le Castrum pour qu’on puisse avancer que la naissance de la ville est due à l’existence du château bâti par les Romains, et que ce château maintenait en subordination la ville qui s’était échelonnée sous ses remparts. Tout le monde sait, d’ailleurs, que le mot de château n’impliquait pas seulement une position militaire, mais qu’il signifiait encore, par extension, les maisons dont il était entouré. Voici pourquoi, très-souvent, on voit des désignations de maisons situées dans le château ; c’est encore le motif pour lequel le sire de Joinville, chroniqueur de saint Louis, raconte le débarquement du roi, devant le chastel, plutôt que d’écrire devant la ville, qui était déjà importante et bien peuplée.

Si, maintenant, on veut essayer de demander quelque chose à l’étymologie,rien qu’en traduisant le vieux nom primitif d’Hyères, on retrouvera exactement, avec sa prééminence originaire, le Castrum gallo-romain. Castrum Aræarum ne signifie pas autre chose que le château ès aires. Les conditions rurales du pays expliquent trés bien l’accouplement des deux mots, si l’on ne donne pas à aræarum le sens étroit dans lequel quelques commentateurs l’ont pris. Ailleurs, déjà, nous avons trouvé employé dans une acception étendue le mot d’area, aire, accouplé a des désignations d’églises et de monastères.

Fort du Grand Langoustier à Hyeres Var

Fort du Grand Langoustier à Hyeres Var

Passons, maintenant, a une autre période.

Féodalité et suite

Jusqu’à l’époque féodale, Hyères, comme la Provence, resta sous la domination qui s’était substituée à celle des Romains. Dès avant le Xe siècle, c’était une dépendance du comté de Provence; à la fin du Xe, il constituait une partie du démembrement opéré par Guillaume de Bozon, comte de Provence et roi d’Arles, au profit d’un de ses frères, Pons, auteur de la famille de Foz d’Hyères. A son tour, un héritier de ce Pons de Foz devint seigneur d’Hyères, dans des conditions d’indépendance presque souveraine, et, de descendant en descendant, on arrive jusqu’à 1257, sans rencontrer autre chose qu’un élan municipal resté sans résultat, malgré l’exemple et l’appui de Marseille, sans trouver un fait plus notable qu’une lutte militaire de courte durée entre Ildefons, premier comte de Provence de la maison de Barcelone et Ancelin de Foz, seigneur d’Hyères. Ildefons surprit le château et s’y logea ; Ancelin en chasse son déloyal suzerain, et le mit en déroute.

En 1257, l’indépendance de la seigneurie d’Hyères disparut.

Charles d’Anjou, frère de saint Louis, comte de Provence du chef de sa femme Béatrix, éleva la prétention de se mettre en possession d’Hyères. Les prétextes, a défaut des raisons, étaient nombreux ; ils avaient pour eux le meilleur, si ce n’est le plus équitable des arguments, celui du plus fort. Roger d’Hyères, Bertrand de Foz et Mabille, leur sœur, que la chose regardait, ne se laissèrent pas intimider ; ils résistèrent, opposèrent plainte contre récrimination, et s’enfermèrent bravement dans le château d’Hyères. Ils eussent évidemment succombé ; mais les évêques de Nice et de Fréjus intervinrent pour jouer le rôle de médiateurs. L’issue du conflit fut un traité de cession de la seigneurie, contre un échange de seigneuries particulières considérables. Le donjon, la ville, les îles d’Hyères et leurs dépendances de terre et de mer, furent abandonnés à Charles d’Anjou ; qui donna, en compensation, un domaine dont le revenu était évalué à dix mille sous provençaux.

Malgré la violence qui avait déterminé la transaction, les seigneurs châtelains d’Hyères, mis en possession de Collobrières, Pierrefeu, La Môle, Cavalaire, de Bormes en partie, de Cannet et autres terres, devinrent des partisans dévoués de Charles d’Anjou et ses auxiliaires, lors de la conquête de la Sicile.

Un événement d’un autre ordre s’était produit trois ans auparavant, en 1254. Le 12 juillet, saint Louis, sa femme, ses enfants et sa suite, revenant de terre sainte, débarquèrent sur le littoral hyérois et séjournèrent au château. C’était la première fois, autant qu’on peut le supposer dans le silence des chroniques, qu’un roi de France, le plus illustre de ceux de toute la chronologie, venait prendre pied sur le sol de la petite ville provençale.

Saint Louis, qui avait longtemps résisté à l’idée du débarquement, pour ne pas prolonger sa séparation d’avec le reste de la flotte ancrée à Chypre, paraît avoir eu plaisir à séjourner au milieu de la belle contrée où il venait d’aborder. Il quitta Hyères pour se rendre à Aix en Provence, par la Sainte-Baume, où il monta en pèlerinage.

Si, maintenant, on mentionne la guerre locale entamée, au XIVe siècle, par Raymond de Turenne, pour la défense de ses droits, ou plutôt des droits qu’il invoquait ; si l’on constate la participation des habitants au mouvement municipal de l’époque, des visites et des actes du roi René, qui a en Provence autant de popularité qu’Henri IV en a conservé en France, on aura relevé tout ce que de longues années présentent d’un peu saillant.

1257 avait été marqué par la prise de possession de Charles d’Anjou ; la petite seigneurie s’était fondue dans l’unité provinciale du comté ; en 1481, le comté, a son tour, s’incorporait au royaume de France, sous la royauté de Louis XI.

Des faits d’une autre nature viennent prouver que le Castrum romain, devenu château féodal, n’était pas inutile à la sécurité des habitants de la ville et de la vallée. La piraterie infesta pendant plusieurs siècles, et jusqu’au temps de Louis XIV, les îles d’Hyères et la plage. Les forbans des États barbaresques y faisaient des descentes et des expéditions. Pendant longtemps les îles furent une succursale des villes de piraterie. L’audace des écumeurs de mer fut poussée à ce point qu’il y eut, sous Louis XII, une expédition contre Toulon, dont la population, surprise, fut en partie emmenée en esclavage. Hyères, solidement fortifié, échappe au sort de Toulon.

En 1524, le connétable de Bourbon se présenta devant Hyères. S’en empara-t-il, ou fut-il forcé de se retirer ? La réponse aux deux questions a des partisans d’une égale autorité. Passons. Dans la longue guerre qui eut lieu entre François Ier et Charles-Quint, André Doria, général des galères du roi d’Espagne, et qui pouvait s’emparer d’Hyères, lui témoigna, par ses ménagements, la reconnaissance que lui inspirait un précédent séjour a titre hospitalier. Hyères eut la chance d’échapper aux ravages qu’accomplit, avec toute la conscience d’un ennemi, l’amiral de Charles-Quint, le long des côtes de Provence. Peu de temps après, François Ier vint à Hyères ; c’était en 1531. Il accueillit favorablement les doléances de la population, éprouvée par les événements militaires. Il mit en défense tout le littoral et fit construire un fort à Porquerolles.

Deux faits très-secondaires, mais importants au point de vue de l’histoire particulière des îles, ont marqué les règnes de François Ier et d’Henri II. Il s’agit de l’érection en marquisat de Porquerolles et des autres îles de l’Archipel.

Encore une visite royale, en 1564. Celle-ci a pour personnages Charles IX, Catherine de Médicis, le duc V d’Anjou, et le futur successeur d’Henri III, le populaire Henri IV, qui, les premiers dont on ait mentionné les impressions au point de vue végétal, saluèrent les orangers d’Hyères d’une admiration qui a pour caution deux récits provençaux. L’intention, formellement exprimée par Charles IX, de posséder, à Hyères, une résidence royale, entourée de jardins, ne fut malheureusement pas réalisée. Le pays eût gagné à ce projet un monument de la belle époque de la Renaissance, qui, peut-être, serait devenu le pendant des châteaux de la Muette, de Madrid ou de Saint-Germain. La rareté des constructions d’art, dans la vallée d’Hyères, donnerait un nouveau prix à ce château, qui n’eut pas même les honneurs d’un plan.

Jardin public, fontaine, escalier indépendant, dit Square Stalingrad à Hyères

Jardin public, fontaine, escalier indépendant, dit Square Stalingrad à Hyères

Les troubles de la Ligue ouvrent, pour la contrée tout entière, une période de désolations, de troubles, de misères et de luttes sanglantes. Hyères souffrit, comme toutes les villes de Provence. Néanmoins, ce ne fut guère qu’en 1576 que se dessina militairement, dans la vallée, la lutte qui mettait en présence la bannière catholique et le drapeau du protestantisme. Réformés et ligueurs, avant de porter les noms collectifs sous lesquels l’histoire les désigne, reçurent en Provence deux désignations particulières ; ils s’appelèrent du nom de deux grands personnages, leurs protecteurs. Les ligueurs étaient les Carcistes, eu protégés du comte de Carces, grand sénéchal de Provence ; les protestants s’appelaient Raizats ou Razats, à cause du maréchal de Retz qui les soutint pendant la durée de son gouvernement, et, plus tard, à la cour et devant les parlements. Nous n’avons ni la volonté ni la possibilité d’entrer dans les détails de cette lutte terrible et passionnée qui armait les citoyens et les parents les uns contre les autres. Sang, ruines et pillage, c’est par ces trois mots sinistres qu’à Hyéres, comme partout, se résument plus de vingt années d’une guerre civile qui eut d’abord pour motif des inquiétudes de croyance, mais dégénéra ensuite en intrigue politique. Un seul épisode, particulièrement odieux, est a noter au milieu des vicissitudes de cette guerre, c’est le massacre de sept cents Farcistes réfugiés à Cuers, près d’Hyéres, par les partisans protestants de Toulon, de la Valette, d’Hyères, d’Ollioules, et, s’il ne justifie pas les excès commis par les ligueurs au début de la querelle, au moins il prouve que malheureusement personne n’eut le privilège de la modération. Hyéres passa, comme toutes les villes de Provence, par les alternatives de ces déplorables factions. Il se dessina, en 1589, dans le sens de la Ligue. Le triomphe définitif du roi Henri IV amena, vers 1596, la reddition du château fort. Mais il fallut un siège qui dura cinq mois pour obliger la garnison a suivre l’exemple des habitants. La démolition des parties principales des défenses fut la seule punition que le roi infligea aux habitants. On peut dire que ce fut un service, car c’est a compter de ce moment que se dessine le mouvement agricole qui commença à perfectionner les éléments de prospérité que la nature a accumulés dans la vallée d’Hyères. L’esprit militaire, développé par la guerre civile, s‘amoindrit et disparut. Ses conséquences étaient trop désastreuses pour qu’on cherchât a l’entretenir. Hyères n’était qu’un monceau de ruines, a ce point que le roi offrit aux habitants de transférer la ville a la presqu’île de Giens ou sur tout autre point de la côte. Acceptée d’abord, la proposition,suivie d’un commencement d’exécution, eut fait d’Hyères une place maritime, car on commença a creuser un port. Mais la réflexion, l‘existence de vastes marécages qui entouraient l’emplacement adopté et les dépenses énormes du déplacement, malgré l’aide du trésor royal, firent abandonner le projet. Hyères resta où il était, où il est, sur le flanc méridional de la montagne, que commandent encore les ruines de son château.

A l’exception d’une visite de Louis XIV, placée, par un chroniqueur du pays, au 16 février 1660, et d’une incursion des soldats de la flotte anglo-hollandaise, qui servait d’auxiliaire au duc de Savoie pendant la guerre de 1707, on ne trouve rien de bien saillant jusqu’à. La
Révolution. Cette époque fut terrible pour la petite ville d’Hyères. L’excès y prit toutes les formes : dévastations, démolitions, destructions de tout genre. L’émigration épargna heureusement aux chefs de la Révolution triomphante les remords d’actes d’un autre ordre.

C’est à la date à laquelle s’arrête cette rapide esquisse, que se place le début de la transformation matérielle des principaux quartiers d’Hyères. Dans cette rapide revue des faits historiques, c’est à dessein que nous avons négligé les épisodes. Leur place est marquée dans le récit particulier aux monuments, aux ruines, aux emplacements à signaler en à décrire. Ils acquerront ainsi plus de relief et plus de clarté.

Un récit historique de Amédé Aufaure (1861) proposé par Patrimoine de France pour présenter la ville d’Hyères.


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