A voir le nombre de courtiers en rachat de prêts qui proposent leurs services sur Internet, il faut croire que le regroupement de crédits est un marché lucratif. Faire racheter ses prêts est pourtant la dernière solution à envisager quand on se trouve en situation de surendettement.
Les étapes à suivre pour sortir du surendettement
En tout premier lieu, il est conseillé de rencontrer l’ensemble des créanciers pour tenter de discuter d’un éventuel étalement de la dette. En effet, il est souvent possible de trouver une solution amiable. Les administrations par exemple, acceptent souvent de reporter le règlement d’un impôt à un ménage en difficulté financière. L’idéal consiste à proposer un échéancier précis du remboursement et de s’engager par écrit à tenir les délais.
Si cette étape ne donne pas de résultats, il sera alors possible de monter un dossier de surendettement auprès de la commission de la Banque de France. Il faut toutefois savoir que cette action a pour conséquence directe de vous inscrire sur le fichier national des incidents de remboursement de crédits (FICP). Si la commission donne une réponse favorable à votre demande, elle engagera pour vous différentes démarches auprès des créanciers, dans le but de trouver un terrain d’entente et vous aider à sortir du surendettement.
Attention aux pièges du rachat de crédits
Si ces premières étapes ne permettent pas de trouver de solutions, il sera alors temps de tenter de restructurer l’ensemble de vos dettes. Il faut savoir que les prêts qui feront l’objet du regroupement verront leur coût final augmenter du fait de l’allongement de la durée. C’est pourquoi, il est vivement déconseillé de rallonger un crédit plus que nécessaire. Méfiez vous également de certains courtiers en crédit qui n’hésitent pas à proposer à leurs clients d’emprunter un capital supplémentaire.
Sachez enfin que les banques spécialisées qui proposent ce type de service se montrent de plus en plus exigeantes. Si le rachat de crédit avec hypothèque (pour les emprunteurs propriétaires de leur logement) ne pose en général pas trop de problèmes, il n’en va pas de même pour les demandes de locataires, pour lesquels les banques ont du mal à obtenir des garanties.
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